22 janvier 2007 – Visite du fort de Breendonk et rencontre avec un résistant de la Seconde Guerre Mondiale au Parlement francophone bruxellois

Lundi 22 janvier 2007, les rhétoriciens de l’implantation Renan, accompagnés par Mme Zaragoza et par Mr Thésin,  ont visité en matinée le fort de Breendonk. L’après-midi, au Parlement francophone de Bruxelles, ils ont eu le privilège de rencontrer Monsieur Raymond Itterbeek, un octogénaire à l’esprit jeune, ayant participé pendant La Seconde Guerre Mondiale au réseau comète (réseau de résistants qui cachèrent des prisonniers de guerre britanniques dans des fermes et à Bruxelles pour leur assurer un retour sain et sauf en Angleterre).
L’excursion fut organisée par le Parlement francophone bruxellois et par l’Institut des Vétérans et des Invalides de guerre dans le but de promouvoir auprès des élèves de secondaire une citoyenneté plus responsable.

L’entrée du fort. Un soleil d’hiver nous accueille dans la froideur de Breendonk.
(Photographie réalisée par Mme Zaragoza)


La cantine – salle d’audience
(Photographie réalisée par Mme Zaragoza)


Le tunnel:  vision horrifiante pour les prisonniers arrivant à Breendonk en septembre 1940. (Photographie réalisée par Mme Zaragoza)


Le guide nous décrit  le réveil des prisonniers.
(Photographie réalisée par Mme Zaragoza)


La salle des tortures.
(Photographie réalisée par Mme Zaragoza)


Devant le lieu des exécutions, les élèves examinent sur une plaque commémorative l’âge des condamnés. Certains avaient, comme eux, 18 ans…
(Photographie réalisée par Mme Zaragoza)

Impressions de Fiona et Paulina sur Breendonk : «Les premiers instants nous plongèrent directement dans l’ambiance: les photos commémoratives des insurgés, la plupart des jeunes adultes de 20 ans, des hommes de courage qui ont combattu jusqu’à la potence pour notre liberté à tous. On aurait dit que le temps accompagnait l’horreur. Il faisait tellement froid dans ces immenses couloirs de la mort que tous ne disaient mot. La potence, la salle de torture, les couchettes, toutes ces atrocités que l’on avait à peine imaginer , suite aux descriptions du guide, nous glaçaient sur place. Plus jamais d’oubli. Plus jamais de laisser-aller. C’est un message positif que le guide nous a laissé en fin de visite, nous incitant à voter et à faire bouger les choses; ne jamais tolérer l’intolérance et de ne pas laisser l’horreur diriger nos pensées».

«C’était une visite très passionnante et très émouvante. Nous étions imprégnés de l’atmosphère du camp et parfois ça faisait «froid  dans le dos». Comprendre les conditions de vie des détenus était éprouvant. Comment peut-on traiter des êtres humains comme cela ? Le fait que les détenus n’aient plus d’identité, même les chevaux et les cochons avaient plus d’importance que ces hommes…» Propos d’Héloïse.


La déportation des prisonniers vers les camps se faisait généralement en wagons à bestiaux. De soixante à cent détenus étaient entassés dans chaque wagon. (photographie réalisée par Mme Zaragoza)


Les rhétoriciens autour de Monsieur Raymond Itterbeek, résistant pendant la Seconde Guerre Mondiale. Pour que la Mémoire se perpétue…
(Photographie réalisée par Mme Zaragoza)

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