Journée "Saint Verhaegen": le 20 novembre 2001

Cette année encore, tous les élèves de première ont célébré le 167e anniversaire de la fondation de l'Université Libre de Bruxelles, en participant à la désormais traditionnelle "Journée Saint Verhaegen".

La visite effectuée à la mine de Blegny était, pour moi, un voyage extraordinaire... Ce qui m'a le plus impressionnée ... c'est que, malgré une vie de dur labeur, l'ancien mineur était très fier de son ancien travail, très chaleureux et patient quant aux nombreuses questions qu'on lui posait... (Aurélie).

Descendre, avec un casque sur la tête, dans la mine, descendre dans le noir, me donnait des frissons... il y avait beaucoup de bruit... (Halil).

Le vieux mineur nous raconta les dures conditions de vie, dans le noir, le froid et la crainte du grisou... (François)

Quand il nous a dit qu'il avait commencé à travailler à 8 ans, je ressentis de la tristesse car je savais que mon grand-père maternel avait lui aussi travaillé longtemps dans une mine...(Emilie)

C'est avec enthousiasme que les participants ont rempli leur questionnaire-concours. La générosité de Pierre de Maret, recteur de l'Université Libre de Bruxelles, de Hervé Hasquin, ministre-président de la Communauté Française, de Mohamed Lahlali, échevin de l'Instruction Publique de Schaerbeek, de Patrick Tisaun et de Carine Lelubre, préfet et proviseur de l'Athénée Fernand Blum, de la Maison de la Laïcité de Schaerbeek et, bien sûr, des Amis de la Morale Laïque de Schaerbeek, a, à nouveau, permis de récompenser les plus méritants.

La remise des prix a eu lieu le 21 décembre 2001, en présence de Pierre de Maret, recteur de l'ULB.

André Asselman, professeur d'histoire

Lettre au guide...

Voici l'une des lettres écrites, dans le cadre du cours de français de Bernard Genon, par les élèves de 1 LC et 1 LD à leur guide lors de la visite de la mine de Blegny:

Monsieur,

C'est avec un grand respect que je vous écris pour vous dire combien j'ai été émue par votre récit.

Vous deviez avoir beaucoup de courage et de volonté pour aller travailler si tôt le matin dans cette mine humide, froide, sombre et pleine de dangers. On ne se doute pas que cela peut être si dangereux d'être mineur, pas seulement pour le danger de recevoir un coup (chute de roches) mais aussi pour les maladies que vous pouviez attraper (silicose, tuberculose, cancer, etc.) qui sont causées par la poussière que vous respiriez. Cela ne devait pas être facile d'aller travailler dans la mine en sachant que vous pouviez ne plus revoir votre famille.

Nous, on n'aime pas les araignées et les souris, mais vous, elles vous ont peut-être sauvé la vie quand elles vous avertissaient des émanations de grisou.

Malgré les heures passées au fond, on ressentait lors de notre visite que vous étiez amoureux de votre travail. Moi, mon papy travaillait aussi dans les mines de charbon, aux charbonnages du Borinage. Il était porion (contremaître) et lui aussi souffre aujourd'hui de problèmes respiratoires.

Je vous remercie de tout cœur pour cette journée inoubliable passée en votre compagnie.

Alexandra Botte